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TEPACAP

Travaux exploratoires sur le parasitisme en caprins

CONTEXTE

Bien plus technique qu’il n’y paraît, le pâturage repose sur la gestion de la quantité et de la qualité de l’herbe, mais également sur la gestion du parasitisme. Ce dernier point est primordial pour la filière caprine, les chèvres étant plus sensibles que les vaches aux strongles digestifs. Au-delà d’entrainer des pertes de production, jusqu’à 25% de la quantité de lait, ces infestations induisent des problèmes de santé chez la chèvre pouvant entrainer des taux de mortalité jusqu’à 20%. Face à ces parasites, les traitements anthelminthiques ont été le moyen de lutte prédominant et efficace, mais dont les limites sont perceptibles au vu de l’apparition de résistance des strongles aux molécules utilisées, molécules pouvant par ailleurs présenter une écotoxicité pour la faune des sols.

© photo : Capgènes

Type de programme

Durée

2020/2023

Financement apis-gene

145000 €

Coordination

Olivier Ponthoreau (Capgènes)

objectifs

Ce programme de recherche vise à mettre en place une sélection génétique sur la résistance des caprins laitiers aux nématodes gastro-intestinaux.

Partenaires

Avancements scientifiques

Le nombre de larves excrétées par un individu est un bon indicateur de la résistance aux strongles puisqu’il est lié au nombre de vers adultes et à la fertilité des vers femelles. Des mesures d’hématocrites sont également réalisées afin d’étudier l’impact des vers sur les animaux, permettant de considérer à la fois les notions de résistance et de résilience pour déterminer la plus prometteuse pour une évaluation génétique. TEPACAP repose sur la mise en place d’un protocole d’infestation des mâles de races Saanen et Alpine du schéma de sélection, qui ont l’avantage de bénéficier de nombreux phénotypes et de génotypes. Grâce à l’expertise acquise par les équipes de l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse, le protocole développé en ovins, permettant d’infester les animaux sans altérer leur bien-être, a été transposé à l’espèce caprine. Le protocole d’infestation a été appliqué sur 183 mâles, 139 boucs adultes et 44 jeunes, sans différence à priori entre jeunes et adultes face à l’infestation. Le protocole expérimental a bien été mis au point pour l’ensemble des boucs. Les analyses sont en cours, mais les premiers résultats sur les adultes montrent qu’il est sans impact sur leurs performances de croissance, de production de semence ou leur comportement.

Les 1ers résultats ont permis de statuer sur une infestation systématique et un phénotypage de tous les boucs adultes sortant de la station, afin d’accumuler un maximum de données. Les prochaines étapes consistent à initier les estimations des paramètres génétiques de la résistance aux strongles gastro-intestinaux.

 

 

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