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GMyosEo2

Etude de la Myosite Eosinophilique et de son déterminisme génétique

CONTEXTE

« Agir pour une alimentation de qualité, raisonnée et durable » est l’un des quatre enjeux majeurs sur lequel INTERBEV s’engage dans son rapport RSO (Responsabilité Sociétale des Organisations) 2020, replaçant ainsi la R&D comme une voie d’amélioration de la qualité des viandes. Les bovins sont notamment touchés par une maladie parasitaire appelée sarcosporidiose. Si la majorité des animaux sont asymptomatiques, certains peuvent développer des lésions de myosite éosinophilique, qui se manifestent par de nombreuses lésions verdâtres au niveau du muscle entrainant la saisie, généralement totale, de la carcasse à l’abattoir. Même si l’apparition de ces lésions est rare, elle est en augmentation et se traduit, à l’échelle nationale, par un impact économique estimé à 3 millions d’euros par an. Par son impact sanitaire et économique, cette maladie a fait l’objet d’une première étude (GMyosEo) portée par AURIVA Elevage et soutenue par une Action Innovante FGE, qui a permis de mettre en évidence une composante génétique dans la sensibilité d’apparition de ces lésions.

© photo : J.M. Cappelier

Type de programme

Durée

2020/2024

Financement apis-gene

249000 €

Coordination

Hélène Leclerc (Eliance)

objectifs

Le programme vise à réduire la proportion d’animaux saisis en abattoir pour cause de myosite éosinophilique par le développement d’une sélection génomique d’animaux « résistants » et l’adaptation des conduites d’élevages afin de maîtriser les facteurs déclencheurs.

Partenaires

Avancements scientifiques

Ce programme repose sur l’analyse génétique d’une base de données constituée à la fois des animaux atteints et non-atteints de lésions de myosite éosinophilique de 12 races (Aubrac, Brune, Salers, Limousine, Charolaise, Rouge des Prés, Montbéliarde, Bleu du Nord/Blanc Bleu, Normande, Holstein, Parthenaise et Blonde d’Aquitaine) et les croisées, comprenant près de 11 900 femelles âgées de 2 à 10 ans atteintes de myosite éosinophilique sur plus de 11 millions de femelles abattues (dont 4 700 vaches Blondes d’Aquitaine atteintes et 921 000 femelles non atteintes). En parallèle, un réseau d’élevages en race Blonde d’Aquitaine, pour laquelle l’apparition des lésions est la plus fréquente, a été constitué sur la moitié ouest de la France, et est composé de 43 élevages, 29 élevages « CAS » et 14 élevages « TEMOINS ». Des enquêtes réalisées dans ce réseau d’élevages ont permis de mettre en lumière plusieurs facteurs favorisants à commencer par la gestion du pâturage et la situation sanitaire générale (coccidioses, paratuberculose et vaccinations). En parallèle, des prélèvements sanguins ont été réalisés et sont en cours d’analyses pour déterminer des biomarqueurs pertinents de la sensibilité/résistance aux lésions de myosite éosinophilique afin d’identifier les animaux à fort risque avant leur abattage.

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