Etude de la Myosite Eosinophilique et de son déterminisme génétique
Le programme vise à réduire la proportion d’animaux saisis en abattoir pour cause de myosite éosinophilique par le développement d’une sélection génomique d’animaux « résistants » et l’adaptation des conduites d’élevages afin de maîtriser les facteurs déclencheurs.
Ce programme repose sur l’analyse génétique d’une base de données constituée à la fois des animaux atteints et non-atteints de lésions de myosite éosinophilique de 12 races (Aubrac, Brune, Salers, Limousine, Charolaise, Rouge des Prés, Montbéliarde, Bleu du Nord/Blanc Bleu, Normande, Holstein, Parthenaise et Blonde d’Aquitaine) et les croisées, comprenant près de 11 900 femelles âgées de 2 à 10 ans atteintes de myosite éosinophilique sur plus de 11 millions de femelles abattues (dont 4 700 vaches Blondes d’Aquitaine atteintes et 921 000 femelles non atteintes). En parallèle, un réseau d’élevages en race Blonde d’Aquitaine, pour laquelle l’apparition des lésions est la plus fréquente, a été constitué sur la moitié ouest de la France, et est composé de 43 élevages, 29 élevages « CAS » et 14 élevages « TEMOINS ». Des enquêtes réalisées dans ce réseau d’élevages ont permis de mettre en lumière plusieurs facteurs favorisants à commencer par la gestion du pâturage et la situation sanitaire générale (coccidioses, paratuberculose et vaccinations). En parallèle, des prélèvements sanguins ont été réalisés et sont en cours d’analyses pour déterminer des biomarqueurs pertinents de la sensibilité/résistance aux lésions de myosite éosinophilique afin d’identifier les animaux à fort risque avant leur abattage.
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