BEAtech

Bovin lait

Impact des biotechnologies de la reproduction sur le bien-être des bovins

CONTEXTE

S’il est un enjeu de société majeur vis-à-vis des filières d’élevage, le Bien-Etre Animal trône en pole position. Les préoccupations sociétales croissantes vis-à-vis du Bien-Etre Animal ont notamment conduit à une évolution du statut juridique des animaux en 2015. Depuis, la notion d’être vivant doué de sensibilité est intégrée dans le code civil. Les professionnels se sont alors mobilisés pour répondre et rassurer les consommateurs sur ces problématiques de société grandissantes. Les filières ont déployé l’outil de diagnostic en élevage BoviWell, co-construit en concertation avec les ONG Welfaristes. Mais l’impact des différentes pratiques d’élevage sur le bien-être des animaux reste encore peu exploré, d’autant plus en ce qui concerne les pratiques de reproduction (insémination, production et transfert d’embryons…), pourtant incontournables dans les systèmes d’élevage actuels.

© photo : Eliance

Type de programme

Amorçage

Durée

2022/2023

Financement apis-gene

125000 €

Coordination

Pascal Salvetti (Eliance)

objectifs

BEAtech consiste en une étude exploratoire de l’impact d’un processus de production et de transfert d’embryons in vivo sur le bien-être de génisses Holstein.

Partenaires

Avancements scientifiques

Ce programme repose sur un dispositif expérimental de 12 génisses pubères, non gestantes et sans historique de reproduction, recrutées à la station de phénotypage d’Eliance. L’expérimentation se décline en deux phases où différentes mesures sont réalisées à des stades physiologiques précis. Ces stades correspondent à différents moments du processus de prélèvement embryonnaire : une phase témoin (sans biotechnologie de la reproduction) et une phase expérimentale (avec biotechnologies de la reproduction). dans cette expérimentation, chaque animal est son propre témoin. Grâce à l’expérience acquise dans le cadre du préprogramme Eliance BEAtechLite, le dispositif expérimental a été conçu en carré latin.

Les six premiers mois du programme ont permis de constituer une base de données solide pour la suite avec un ensemble de données physiologiques issues d’examens cliniques comme du monitoring de la fréquence cardiaque, de l’activité de la rumination ou encore de la température corporelle. Des analyses de la concentration plasmatique en cortisol ou en protéines d’inflammation (650 prises de sang réalisées) ont aussi été collectées. Enfin, des données d’observations comportementales (vidéos collectives et individuelles) sont actuellement en cours d’analyse.